lundi 2 décembre 2013

faire parler la terre en dansant


"c'est un danseur japonais qui fait parler la terre en dansant"
(un pensionnaire de La Borde)


"un hymne à la joie dans sa misère profonde. 
c'était magnifique. 
voir quelqu'un d'aussi désespéré,
la figure du désespoir,
avoir des éclats de gaité,
de sauts de joie
(un autre pensionnaire de La Borde)

dimanche 1 décembre 2013

loin




 ne pas toucher les choses
ne pas les capturer
ne pas les captiver 
les autres
ne rencontrer personne
ni rien
jamais





dimanche 10 mars 2013

partir - partager



« Partir a essentiellement le sens de partager, diviser, séparer ; de là se partir, et, neutralement, partir a passé sans peine à la signification de se séparer d'un lieu, quitter un lieu » (Littré)


 Fushima Inari Taisha, Kyoto, Japon

Marquant l'entrée d'un sanctuaire shinto, le torii sépare l’enceinte sacrée de l’environnement profane.
Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde physique et du monde spirituel, 
chaque torii traversé lors de l'accès à un sanctuaire doit être retraversé dans l'autre sens 
afin de revenir dans le monde réel.



samedi 9 mars 2013

L’équivalent du Japon, le midi




Hiroshige
Voyageur descendant de son cheval près d'un restaurant sur la route de Kamakura, 
Série des Cinquante-trois étapes du Tokaido, 
1833-1834

Ichiyusai Hiroshige – « L’atelier de mon propre divertissement »
« Comment une œuvre d’art est perçue au Japon….  Notre manière de voir en Occident est le plus souvent purement esthétique, ou simplement intellectuelle et s’attache à apprécier la forme, les couleurs, la composition ou la signification de l’œuvre. La vision de l’art au Japon est très différente. Le Japonais s’attache moins à l’apparence mais vit littéralement l’observation de l’œuvre comme un support de méditation. Une œuvre est avant tout un prétexte à un voyage intérieur.
Il est toujours frappant d’observer un Japonais qui contemple une œuvre. Il est beaucoup plus concentré qu’un Occidental parce qu’il effectue virtuellement le voyage que l’artiste l’invite à faire et ne se contente pas d’un simple rapport esthétique ou intellectuel à l’œuvre. Ainsi, au bout d’un moment, il est très probable qu’il s’y soit déplacé très loin, qu’il ait été accompagné par l’artiste dans ses plus lointains méandres ».



 Hiroshige
Voyageur descendant de son cheval près d'un restaurant sur la route de Kamakura, 
Série des Cinquante-trois étapes du Tokaido, 
1833-1834
détail



Vincent Van Gogh
« La déraison et le tourment caractérisent le mieux cette œuvre… out a été dit sur la fragilité psychologique de Van Gogh, sur ses troubles bipolaires, sa schizophrénie et sur ses crises de délires accompagnées d’hallucinations, ainsi que sur leurs conséquences directes sur sa manière de voir le monde. Mais il est légitime de se demander si l’analyse de ces troubles, mise en relation avec celle de son œuvre n’a pas finalement fait oublier l’essentiel.
Une approche plus traditionnelle permet de constater avant tout que ses références vont se tourner vers un art qui est le contraire de celui qu’il a produit : celui de Hiroshige. Un art dont toute la philosophie repose sur la solidité, la composition, la sérénité, le voyage et la paix intérieure.
… Il va faire du Japon fantasmé un refuge, une réalité rêvée, s’y transporter avec une intensité encore accentuée par ses troubles psychiques… » 


Van Gogh
Le bon Samaritain (d'après Delacroix)
1890

Textes extraits de l'exposition à la pinacothèque.


lundi 4 mars 2013

samedi 2 mars 2013

lost in lost in translation



the more you know who you are, and what you want, the less you let things upset you (VO)

plus on sait ce qu'on veut, et ce qu'on est, moins on se laisse atteindre par les choses (french sub)



fall or jump?